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- Catégories : Elevage porcin

L’hygiène est très importante dans les bâtiments d’élevage de porcs. En effet, il y a moins de risques de germes pathogènes lorsque les animaux sont élevés dans un environnement propre. Une hygiène optimale peut être atteinte lorsque les porcs ainsi que les bâtiments mais également les matériaux sont propres.

Pour cela, il est nécessaire des respecter des règles de biosécurité.

 

Biosécurité externe

La biosécurité externe a pour objectif d’empêcher ou de limiter le risque d’introduction d’un agent pathogène dans l’élevage.

Premier point de la biosécurité externe, il s’agit de la situation géographique de l’élevage : l’élevage doit être le plus loin possible des autres élevages, aussi, la direction des vents dominants est à prendre en compte.

La conception générale de l’élevage doit être réfléchi. Il doit y avoir un périmètre de sécurité délimité par une clôture et un portail fermé. L’emplacement des bâtiments doit pouvoir respecter le principe de « marche en avant » pour les hommes mais aussi pour les animaux.

Un SAS d’entrée doit être accessible et visible pour toutes les personnes qui rentrent dans l’élevage.

Tous les nouveaux animaux de l’élevage, cochettes et verrats doivent être placé en quarantaine afin d’éviter tout risque de contamination. La quarantaine permet aussi aux animaux de s’adapter au microbisme ambiant de l’élevage d’accueil et ainsi de développer un système immunitaire compatible. La mise à la reproduction se passe donc plus facilement et les animaux se familiarisent à la présence de l’homme.

Un quai d’embarquement doit être visible et conçu correctement avec des barrières anti-retours afin d’éviter aux animaux de retournés dans le bâtiment.

Une aire d’équarrissage est indispensable dans la biosécurité de l’élevage. Elle doit être située au plus loin des bâtiments, idéalement auprès de la route afin d’être accessible au camion d’équarrissage. L’idéal est d’avoir un caisson réfrigéré fermé pour éviter la dispersion des cadavres par des animaux errants.

Enfin, pour la biosécurité externe, la conception et l’entretien du bâtiment doivent éviter l’accès aux nuisibles, c’est-à-dire rongeurs, oiseaux et insectes. Les nuisibles peuvent être porteur de maladies et donc susceptibles de contaminer l’élevage.

 

Biosécurité interne

Afin de limiter la diffusion d’une maladie, virus ou bactérie déjà présent à l’intérieur de l’élevage, il est indispensable de faire attention à la biosécurité interne.

Pour cela, la première solution à mettre en place est la règle de la marche en avant, les hommes ainsi que les animaux doivent circuler du bâtiment ou compartiment le plus propre vers le plus contaminé.

Les bâtiments doivent être gérés dans de bonnes conditions d’ambiance. Les paramètres à prendre en compte sont :

- Les températures dans les salles

- Le type de sol

- La circulation de l’air

- L’humidité

- Les longueurs d’auges

- La hauteur du lisier sous les caillebotis

- Le nombre d’animaux

- La dimension des cases

La gestion des animaux joue un rôle dans la biosécurité interne de l’élevage. Il est important de respecter la conduite en bandes voire également la conduite en tout plein-tout vide.

Les soins en maternité sont primordiaux pour les porcelets mais aussi pour les truies. Pour les porcelets, il s’agit de soins nécessaires pour leur survie car ils n’ont aucune immunité à la naissance, cela passe par trois points : la prise de colostrum, l’hygiène de leur environnement ainsi que l’hygiène de leurs soins. Pour les truies, les soins après mise bas sont essentiels pour éviter une dérive sanitaire du cheptel.

La conduite alimentaire peut aussi être responsable de pathologies ou de troubles, l’éleveur doit être vigilant sur l’aliment donné aux porcs.

Afin d’éviter tout transmission de maladies, l’élevage doit disposer d’une infirmerie lorsqu’un animal est malade ou blessé. De plus, cela permet de ranger et de contrôler l’usage des médicaments, il doit s’agir d’un local propre, désinfecté régulièrement.

 

Qualité de l’eau

L’eau destinée à l’abreuvement des animaux n’est soumise à aucune norme qualitative. Néanmoins, elle doit être de qualité adéquate, c’est-à-dire de bonne qualité bactériologique et physico-chimique.

Lors de la décontamination de l’eau, les canalisations doivent être nettoyées pour éliminer le biofilm, cela peut être en continu avec du dioxyde de chlore et du peroxyde d’hydrogène par exemple. Autrement, dans le cas d’une eau non traitée, un nettoyage régulier doit être mis en place en injectant différents produits grâce à une pompe doseuse. Lors de l’utilisation d’une pompe doseuse, il doit y avoir un détergent basique pour éliminer les dépôts organiques et un détartrant acide pour éliminer le biofilm et le tartre.

Une vanne de purge doit être mise en bout de ligne pour évacuer plus rapidement l’eau sale et éviter l’obstruction des abreuvoirs.

Avant l’entrée des animaux, les abreuvoirs doivent être purgés pour évacuer l’eau ayant stagné dans les descentes.

Lors de traitement médicamenteux collectifs via l’eau de boisson, il est nécessaire d’avoir une eau de qualité mais aussi de procéder à un rinçage de la pompe doseuse, du bac et du circuit à la fin de chaque traitement.

Vous pouvez retrouver en ligne tout le matériel pour hygiène porcherie.

 

Nettoyage et désinfection

La mise en place d’un protocole complet de nettoyage et désinfection des locaux participe à la maitrise de la biosécurité de l’élevage.

Le protocole doit être fait en 7 étapes :

1 : la préparation de la salle

2 : le trempage

3 : le nettoyage

4 : le détergent

5 : le rinçage

6 : la désinfection

7 : le vide sanitaire

 

Pour vérifier le bon nettoyage des salles et des bâtiments, un contrôle peut être fait avec une grille d’audit, une boite contact flore totale et aussi avec une notation visuelle par essuie-tout.

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